17 octobre 2019 : Le Grand Bazar Social-Climat !
Vous avez manquez le 17 octobre 2019 ? Visionnez la vidéo retraçant la journée et la démarche de notre collectif !
Le 17 octobre marque annuellement la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté et du refus de la misère. Le changement climatique, la perte de biodiversité ou la diminution des terres agricoles sont des bouleversements capitaux qui risquent d’entraîner les personnes les plus pauvres dans des difficultés supplémentaires. Selon le collectif Rendre Visible l’Invisible, le constat est clair : enjeux climatiques et sociaux sont liés et, si nous voulons pouvoir habiter demain quelque chose d’habitable, il faut commencer par éradiquer la pauvreté.
Le 17 octobre 2018, nous marchions. A travers Bruxelles. Pour rendre visible la Pauvrophobie.
Le 17 octobre 2018, à Bruxelles, plus de 50 organisations du secteur social et du monde culturel se sont mobilisées à nouveau à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Quelques jours seulement après le scrutin communal, nous avons remis la pauvreté et celles et ceux qui la
vivent au centre des préoccupations. Afin de rendre visibles les préjugés et les pratiques qui, au niveau local aussi, fabriquent des politiques pauvrophobes. Au programme : un parcours à travers
la ville à la rencontre des associations et des militants, des débats avec les élus communaux et un rassemblement festif et engagé pour clôturer la journée.
Le thème 2018 : la pauvrophobie
Comme l’année précédente, un parcours fût tracé, afin de rendre visible l’invisible. Cette année-là, était rendue visible ce que l’on appelle la pauvrophobie (le rejet du pauvre ainsi que la peur, voire la haine, que la pauvreté inspire). Ce rejet ou cette peur des pauvres s’incarne de multiples façons, notamment au travers de clichés et de lieux communs répandus dans le public, mais s’exerce aussi très directement par le biais de politiques mises en place au niveau fédéral, régional mais aussi au niveau local.
Programme de la journée
À partir de 11h, le public nous a rejoins sur un parcours en 10 étapes : 10 « maisons communes temporaires » qui représentaient les 19 communes de Bruxelles. Des organisations qui luttent contre la pauvreté et des citoyens y animaient des débats, des jeux de rôle, des expositions, … pour rendre
visible les politiques créatrices de pauvrophobie. Des élus locaux étaient invités à venir débattre avec les citoyens et les associations de chaque commune. Vers 17h, les acteurs de cette journée ont convergé vers
le Parvis de Saint-Gilles en emportant avec eux les tableaux récapitulant les engagements politiques pris durant la journée. Ce rassemblement fût l’occasion de conclure la journée de manière festive ainsi que de donner la parole aux personnes vivant ou ayant vécu la pauvreté.

Le 17 octobre 2017, nous marchions. A travers Bruxelles. Pour rendre visible l’invisible.
Vidéo de l’événement ici
Rendre visible l’invisible, c’est bien entendu rendre un peu justice à celles et ceux qui, sans papiers, sans abri, sans emploi, disparaissent peu à peu des radars sociaux. Mais rendre visible l’invisible, c’est aussi mettre en lumière les travailleuses et les travailleurs du secteur que l’on n’entend jamais ou peu lorsqu’il est question de leur travail et des conditions de leur travail. Il est important de faire les deux, de montrer les deux. Pour que l’on voie que les choses, comme les gens, sont liés. Nous marchions pour montrer ça.
Une marche, ce n’est pas une promenade. Une marche, ce n’est pas la mise en spectacle de la misère ou de celles et ceux qui la vivent. Non, une marche, c’est faire revenir dans les rues les situations que la ville veut cacher ou ne veut pas voir. Logement, sans abri, prison, prostitution, sans papiers, gentrification, politiques de la pauvreté, squats, mendicité, migrants, contrôles, service communautaire, … toutes ces questions et toutes ces situations seront rencontrées et problématisées lors de cette journée.
Une marche, c’est une question qui se déplace. Une marche, c’est une situation mouvante. Une marche, c’est une production commune.
Tandis que le Forum Bruxelles contre les Inégalités ouvrait, avec « Hors circuit », de nouvelles journées publiques d’échanges et de délibérations sur le thème du non-recours à l’Area42 de Schaerbeek ; Tandis que le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté criait dans les rues de Namur qu’on est « Tous dans le même sac » et défilait à la lanterne ; Tandis qu’ATD Quart Monde, au soir du 17 octobre à la Salle Saint Michel, fermait la journée mondiale en disant « Stop Pauvreté »…
Nous marchions.
Nous marchions en écho à ces actions, à ces colloques, à ces manifestations, à ces soirées.
Le 17 octobre ne peut pas être que ce jour dans l’année où l’on se préoccupe un peu des précarités et des pauvretés qui gagnent. Il est important que le 17 octobre 2017 soit la date où nous nous rassemblions pour faire converger nos expériences, nos analyses, nos combats.
La marche s’organisait en deux temps :
- le matin : deux parcours en parallèle, dont les points de départ sont soit le Parc Maximilien, soit le Parc du Cinquantenaire. Les deux parcours se rejoignent vers midi au Garcia Lorca.
- l’après-midi : un seul parcours partant du Garcia Lorca et finissant à Saint-Gilles.
» Pour visionner les capsules vidéos tournées tout au long de la journée : voir le site des Acteurs des Temps Présents «
Vidéo de l’événement ici
Le 17 octobre 2017, nous marchions. A travers Bruxelles. Pour rendre visible l’invisible.
>>> Pour visionner les vidéos tournées ce jour-là, cliquez ici <<<
Rendre visible l’invisible, c’est bien entendu rendre un peu justice à celles et ceux qui, sans papiers, sans abri, sans emploi, disparaissent peu à peu des radars sociaux. Mais rendre visible l’invisible, c’est aussi mettre en lumière les travailleuses et les travailleurs du secteur que l’on n’entend jamais ou peu lorsqu’il est question de leur travail et des conditions de leur travail. Il est important de faire les deux, de montrer les deux. Pour que l’on voie que les choses, comme les gens, sont liés. Nous marchions pour montrer ça.
Une marche, ce n’est pas une promenade. Une marche, ce n’est pas la mise en spectacle de la misère ou de celles et ceux qui la vivent. Non, une marche, c’est faire revenir dans les rues les situations que la ville veut cacher ou ne veut pas voir. Logement, sans abri, prison, prostitution, sans papiers, gentrification, politiques de la pauvreté, squats, mendicité, migrants, contrôles, service communautaire, … toutes ces questions et toutes ces situations seront rencontrées et problématisées lors de cette journée.
Une marche, c’est une question qui se déplace. Une marche, c’est une situation mouvante. Une marche, c’est une production commune.
Tandis que le Forum Bruxelles contre les Inégalités ouvrait, avec « Hors circuit », de nouvelles journées publiques d’échanges et de délibérations sur le thème du non-recours à l’Area42 de Schaerbeek ; Tandis que le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté criait dans les rues de Namur qu’on est « Tous dans le même sac » et défilait à la lanterne ; Tandis qu’ATD Quart Monde, au soir du 17 octobre à la Salle Saint Michel, fermait la journée mondiale en disant « Stop Pauvreté »…
Nous marchions.
Nous marchions en écho à ces actions, à ces colloques, à ces manifestations, à ces soirées.
Le 17 octobre ne peut pas être que ce jour dans l’année où l’on se préoccupe un peu des précarités et des pauvretés qui gagnent. Il est important que le 17 octobre 2017 soit la date où nous nous rassemblions pour faire converger nos expériences, nos analyses, nos combats.
Détails pratiques
La marche s’organisait en deux temps :
- le matin : deux parcours en parallèle, dont les points de départ sont soit le Parc Maximilien, soit le Parc du Cinquantenaire. Les deux parcours se rejoignent vers midi au Garcia Lorca.
- l’après-midi : un seul parcours partant du Garcia Lorca et finissant à Saint-Gilles.
» Pour visionner les capsules vidéos tournées tout au long de la journée : voir le site des Acteurs des Temps Présents «
Sur la carte ci-dessous, vous trouverez les différents parcours de la journée.
Partenaires de la marche 2017
La marche « Rendre visible l’invisible » est une initiative de la Fédération des Services Sociaux avec la participation de:
Acteurs des Temps Présents, APO asbl, ARA vzw, ATD Quart Monde, Belgian Homeless Cup, Brussels Platform Armoede, Bruxelles Accueil Porte Ouverte, vzw-Buurthuis Maison de quartier Bonnevie-asbl (Groupe Alarm) , de Buurtwinkel Anneessens (Groupe Change Aneessens), Centre d’Action Laïque, Centre d’Appui SocialEnergie, Che Cirque, Chez nous/Bij Ons, Collectivo Garcia Lorca Collectif, Communa, CPAS de Saint-Gilles, Dune, Droit à un toit, Espace P, Espace Social Télé-Service, European Anti Poverty Network, Fedito, La Porte Verte – Snijboontje, La Strada, Le Forum, Médecins du Monde, Pigment, Plateforme citoyenne, Radio Moscou, RWLP, de Schakel, Stop 1921, SRS, Théâtre Varia, vzw Toestand, Tout Autre Chose, Transit asbl, Utopsi, Voix des sans-papiers, Vrienden van het Huizeke.
« Rendre visible l’invisible » est une action portée par notre association ce 17 octobre 2017, en écho aux autres actions menées par d’autres acteurs partout en Belgique ce jour-là. A savoir, entre autres :
En Flandres : « Gezondheid verdraagt geen uitstel » – Mobilisation portée par le Netwerk Tegen Armoede
En Wallonie : « Tous dans le même sac » – Mobilisation portée par le Réseau Wallon de lutte contre la Pauvreté
A Bruxelles :
- « Hors Circuit » – Mobilisation portée par Le Forum Bruxelles contre les Inégalités
- « On a une trop bonne idée » – Mobilisation portée par ATD Quart Monde